Verbatim : Devos ou le Sens de la Vie …

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 Retour sur la disparition de Raymond Devos qui s’il possédait le sens des mots avait également à travers ceux ci, le sens de la vie …

Florilèges de citations qui pourraient inspirer bien des politiques  … Le monde de l’absurde et du relativisme récèle une logique implacable …

Voici quelques traits d’humour géniaux, des citations, à savourer, méditer, laisser mijoter et faire fructifier …

 

 

 

Existentialiste :
– Est-ce l’oeuf le père de la poule ou la poule la mère de l’oeuf ?

Communiquant :
– Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux.

Mystique :
– Pour Dieu, l’imaginaire c’est une vue de l’esprit. La fiction ça le dépasse !

Rationaliste :
– Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !

Altruiste :
– On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort !

Agnostique :
– Il ne faudrait pas croire que les responsables d’hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d’aujourd’hui !

Idéologue :
– Vous savez, les idées elles sont dans l’air. Il suffit que quelqu’un vous en parle de trop près, pour que vous les attrapiez !

Charismatique :
– Lorsqu’on a la prétention, comme moi, d’entraîner les gens dans l’imaginaire, il faut pouvoir les ramener dans le réel, ensuite… et sans dommage !

Visionnaire :
– On ne sait plus ce que c’est que l’obscurité. A force de vouloir faire la lumière sur tout, on ne distingue plus rien !

Altermondialiste :
– J’ai un ami qui est xénophobe. Il déteste à tel point les étrangers que lorsqu’il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter !

Philosophe :
– Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.

Fataliste :
– Lorsqu’un chêne sent le sapin, il sait que sa dernière heure est arrivée.

 

 

Suite des « pensées » de Raymond  D … qui n’ont rien à envier à celles de Pierre Dac, ce n’est pas un scoop, ou de Desproges … Comme vous pourrez vous en rendre compte, les sujets sont multiples et illustrent bien les choses de la vie, vous n’avez que l’embarras du choix pour venir y faire votre marché … Accrochez vous, certaines sont de haute volée, quand à d’autres il faut prendre le temps pour les apprécier à leur juste mesure …

– Rien, ce n’est pas rien ! La preuve, c’est que l’on peut le soustraire. Exemple : rien moins rien = moins que rien !

– Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose, et pour pas cher.

– Si l’on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut déjà quelque chose.

 

– Se coucher tard nuit.

– Je n’aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu’un et qu’il me dit : « Vous êtes ici chez vous », je rentre chez moi !

– L’autre jour, au café, je commande un demi. J’en bois la moitié. Il ne m’en restait plus.

– La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux.

– Quand on s’est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu’on n’osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir !

– Je connais un critique qui est en même temps auteur… ce qui le met en tant qu’auteur dans une situation critique !

– Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l’un avance, l’autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !

– Avez-vous remarqué qu’à table les mets que l’on vous sert vous mettent les mots à la bouche ?

– Si ma femme doit être veuve un jour, j’aimerais mieux que ce soit de mon vivant.

– Un jardinier qui sabote une pelouse est un assassin en herbe.

– Toute la nuit, j’ai cru entendre le chromosome en plus qui tournait en rond dans ma case en moins.

– Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé.

– J’adore être pris en flagrant délire.

– Chaque fois que mon percepteur revenait, je payais un impôt sur le revenu.

– Un croyant, c’est un antiseptique.

– On se prend souvent pour quelqu’un, alors qu’au fond, on est plusieurs.

– La télépathie, c’est le téléphone de demain.

– Quand les Verts voient rouge, ils votent blanc.

– Moi, je fais attendre les gens pour leur n faire passer le temps.

– Le flux et le reflux me font « marée ».

– Dès que le silence se fait, les gens le meublent.

– Si vous cassez un bout de bois en deux, il y a encore deux bouts à chaque bout.

– Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable !

– Etre raisonnable en toutes circonstances ? Il faudrait être fou…

– J’ai toujours réussi à rater tous mes examens.

– C’est pour satisfaire les sens qu’on fait l’amour ; et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre.

– Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.

– Quand un homme ne dit rien alors que tout le monde parle, on n’entend plus que lui !

– Il buvait toutes mes paroles, et comme je parlais beaucoup, à un moment, je le vois qui titubait…

–  L’intellectuel dont la richesse est toute intérieure n’a rien à craindre du percepteur qui voudrait le taxer sur ses signes extérieurs de richesse.

– Le fou n’aime pas la marche… – Pourquoi ? – Parce qu’il la rate !

– Paradoxalement, sur une auto, vous avez des freins à tambour, alors que sur un tambour, vous n’avez pas d’auto-frein !

– Si tu étais plus belle, je me serais déjà lassé. Tandis que là, je ne m’y suis pas encore habitué !

– Une rengaine, c’est un air qui commence par vous entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux.

–  Ne rien faire, ça peut se dire. Ca ne peut pas se faire

– Monsieur, ce que j’admire en vous, c’est que vous avez le courage d’être vous-même ; avec tout ce que cela comporte de ridicule !

– Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ? – Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère !

– Par exemple, j’ai ouï dire qu’il y a des choses qui entrent par une oreille et qui sortent par l’autre. Je n’ai jamais rien vu entrer par une oreille et encore moins en sortir !