Après le confinement : « Aide toi, le ciel t’aidera »

Intervention au journal télévisé de TF1 sur la question de la reprise des écoles et des difficultés rencontrées

Nous avons vécu ces dernières semaines une parenthèse insolite qui a duré prés de deux mois, riche en enseignements : intimes, certains ayant eu l’opportunité d’un dialogue inédit avec eux mêmes ou plus collectifs, avec la place prise par des services publics comme l’hôpital et l’école, celle des « premiers de corvée » dans notre quotidien et l’impact des mesures gouvernementales liées notamment au soutien à l’emploi et à l’économie, y compris si certains, trop nombreux, ont eu la douleur de perdre leur emploi.
Cette crise sanitaire a également révélé les fragilités d’une société considérée jusque là comme invulnérable et accéléré un processus de décomposition avancée dont nous ne soupçonnions pas l’ampleur. «Le vieux monde se meurt » et un nouveau semble surgir soudainement, sans prévenir … « the times is out of joint » … attention aux dégâts, il y en aura et risquent d’être nombreux et douloureux.

Les spécialistes auront tout le temps de théoriser et débattre sur une expérience spatio temporelle aussi singulière qu’unique, véritable arrêt sur image dystopique. Les questions qui se posent à nous sont identifiées :
« le Monde d’après constituera t’il un nouveau départ, radicalement différent de celui d’avant (croissance, progrès, sens de la vie …) ?
Aurons nous l’intelligence collective de privilégier, valeurs et éthique , aurons nous la sagesse de remettre en cause ou perspective l’incidence de nos modes de vie sur la planète ?
Nous verrons bien … Un constat cependant qui s’impose à tous, l’homme pour l’homme, mais plus encore pour nos eco systèmes, est devenu au fil des millénaires le pire virus que la terre ait connu et le prouve toujours au quotidien.
A titre personnel, mon activité de Maire m’a fait toucher du doigt les lignes de fracture d’un modèle organisationnel à bout de souffle et, dans le même temps, apprécier le formidable potentiel humain d’une société qui n’en manque pas, constituant une véritable richesse et une promesse pour l’avenir.

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Ligne P, voir plus loin pour éviter les futures galères

Gare de Trilport, avant les travaux

La ligne P était à l’ordre du jour du CA d’Ile-de-France Mobilité ce 5 février. Pas de scoop au rendez vous, aucun nouveau train malheureusement, mais l’officialisation du projet d’évolution d’offre élaboré par la SNCF.
J’avais déjà abordé ce projet qui vise à remplacer deux liaisons directes La Ferte Milon / Paris (7h18 / aller, 18h05 / retour) par des navettes terminus Meaux, les sillons ainsi « libèrés » étant attribués à la ligne de Chateau Thierry !
Concession arrachée ces derniers mois destinée à répondre à la colère des usagers et élus de la ligne de La Ferté Milon, craignant de voir leur offre de transport déjà plus que malmenée au quotidien se dégrader encore plus, il s’agit selon Ile de France mobilités d’une « expérimentation », le retour à la normale étant éventuellement possible * …

Je me félicite d’avoir obtenu dans ce cadre la sécurisation du quai « Paris » pour la gare de Trilport, que je réclamais depuis des années. J’avais fait de cette réalisation un pré requis absolu avant toute mise en place éventuelle d’un projet qui instaure une rupture de charge quotidienne aux heures de pointe. Une position, je tiens à le souligner soutenue par tous les élus, collectifs d’usagers et Ile de France mobilités.
La SNCF désirant mettre en place cette nouvelle offre dès mai, les travaux d’aménagement du quai, d’un montant de 1,3 millions d’euros, ont été lancés ces derniers jours afin de se terminer pour fin avril : allongement du tunnel voyageur, élargissement du quai Paris et implantation d’un abri pour les voyageurs.

Au regard de l’absence de perspectives d’amélioration rapides des conditions de transport, il apparait plus qu’utile de tirer tous les enseignements de cette situation, les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets !
Dénoncer le manque d’anticipation flagrant de la SNCF ne suffit plus. La faillite du transporteur historique toutes ces années concerne sur cette ligne toutes les dimensions de son offre : gouvernance, réseau, gares, parc matériel, offre de transport, maintenance …
Autant dire que son expertise sur les orientations stratégiques futures mérite, à minima, d’être relativisée, tout au moins challengée.
Relever les dysfonctionnements se révèle désormais improductif, la situation dégradée devenant de plus en plus la norme. Nous sommes dans le mur et durablement.
Constat qui a conduit usagers et élus a se fédérer afin d’être en capacité de peser sur les orientations futures et ainsi tenter d’anticiper ce qui peut l’être.

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"Pour une ville épanouie"

Je serais candidat aux élections municipales de mars. Cette décision longuement murie aurait pu être différente, elle fait suite à un temps de réflexion que je me suis accordé ces derniers mois, sachant tout ce qu’implique au niveau personnel, familial et professionnel un mandat de Maire : du H24 durant six ans.
Six années d’une vie ce n’est effectivement pas rien, aussi mieux vaut peser le pour et le contre afin de ne pas prendre à la légère une décision qui implique également nos proches, vu le temps et l’énergie que l’on consacre à cette fonction.
Être Maire est tout à la fois « passionnant », « prenant », mais aussi parfois « désespérant », tant nous sommes confrontés directement aux contradictions d’une société de plus en plus « complexe » et malade de l’intérieur, une société devenue quelque peu schizophrène.

Un mandat passionnant.
S’il existe un mandat où l’on peut faire œuvre utile, c’est bien celui ci. La tâche d’un Maire, pour reprendre les propos d’Albert Camus, n’est sans doute pas de refaire le monde, mais bien d’agir afin d’empêcher qu’il ne se défasse, de « faire société ».
Placé en première ligne, le Maire partage la vie de ses concitoyens. Accessible, « à portée d’oreille », il entend et comprend leurs doutes, colères ou peur de l’avenir, touche du doigt les petits et grands tracas du quotidien comme les failles et faillites d’une société qui oublie trop souvent d’être solidaire et équitable.
C’est cette proximité qui créé la légitimité d’un élu, il se doit d’être en résonance avec son territoire. L’avoir oublié durant tant et tant d’années a sonné le glas d’organisations politiques que l’on croyait éternelles, mais qui ne percevaient la « réalité » du pays qu’au travers du prisme plus que déformant des vanités, postures ou petits calculs des apparatchiks composant les état majors parisiens.

L’écume n’a jamais remplacé la vague de fond.

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Ligne P : De P+ à P-

France Bleue / © Maxppp – Nicolas Kovarik

Le « mass transit », le Japon et les JO 2024 n’étaient manifestement pas à l’ordre du jour de la réunion proposée par Ile de France Mobilités, pas plus que les vidéos promotionnelles du projet « P+ » …
Retour brutal au réel avec le projet d’évolution d’offre de service 2020 proposé par la SNCF pour la ligne P.
J’ai regretté pour ma aprt que n’ait pas été abordé les conditions calamiteuses de transport de ces derniers mois d’été, un brin d’auto critique et de retour d’expérience aurait été selon moi bienvenue …

Avant d’entrer dans le vif du sujet, un constat qui fait consensus : la dégradation des conditions de transport de la ligne P se double de l’augmentation constante du nombre de ses voyageurs.
Situation d’autant plus dommageable que le degré de saturation du réseau ne permet pas d’ajouter le moindre train lors des heures de pointe. Nous sommes littéralement « dans le mur », cette situation démontre les limites de « l’expertise » de l’opérateur historique et son manque total d’anticipation, d’autant que le malaise est global et concerne autant le parc roulant, que les infrastructures ou la maintenance …
Toutes ces années, la parole de la SNCF s’est durablement démonétisée. Ses responsables feraient bien d’avoir moins de certitudes et plus de doutes tant les faits sont têtus et leur donnent tort.

Si sur le moyen terme, des pistes réelles d’amélioration existent (récupération du parc roulant de Provins, électrification de l’axe Trilport / La Ferté Milon, arrivée de nouveaux matériels plus capacitaires ), sur le court terme, rien ou presque …
La SNCF a proposé un projet que l’on pourrait résumer par le remplacement de deux liaisons directes La Ferte Milon / Paris (7h18 / aller, 18h05 / retour) par des navettes terminus Meaux. La création d’une rupture de charge sur Trilport et Meaux permet de transférer les deux sillons libérées (le sillon est un créneau de circulation alloué à un train sur un parcours précis) aux trains de Chateau Thierry.

Cette annonce a fait grand bruit : pétitions, lobbing des uns et des autre, articles de journaux et médias …
Au regard de la « fiabilité » de la ligne P, de la confiance limitée des usagers vis à vis de la capacité de la SNCF à honorer ses engagements, sur ce point les statistiques sont éloquentes, il est peu de dire que la proposition a fait débat et provoqué les réactions négatives des usagers et élus de l’axe de La Ferté Milon …A contrario de ceux de La Ferté sous Jouarre et de Chateau Thierry, pas forcément sur la même longueur d’onde, ne trouvant que des avantages à la proposition effectuée.
Opposer ou mettre en concurrence deux territoires aussi mal desservis est non seulement contre productif mais inacceptable. Il ne s’agit pas ici de déshabiller Pierre pour habiller Paul, d’autant que Pierre est déjà totalement dévêtu, mais bien de trouver un compromis raisonnée et raisonnable qui intègre les besoins et urgences de chaque territoire comme la faisabilité réelle des propositions effectuées …
Il ne saurait y avoir de gagnants ou de perdants, chaque francilien qui voyage doit être en capacité de se déplacer avec l’assurance d’arriver à destination, à l’aller comme au retour, d’autant que c’est toute la ligne P qui est sinistrée !
Il convient d’intégrer les doutes exprimés par les représentants d’usagers, au regard de leur vécu quotidien et de leur degré d’expertise plus que surprenant, sur la capacité ou non de la SNCF à honorer concrètement et au quotidien ses engagements, car c’est aussi là que le bas blesse.

C’est à partir de cette analyse que j’ai pris position, Trilport se trouvant à la confluence des deux lignes, il serait difficile de m’accuser de partialité.

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Construire l’Europe par la base

Inauguration du square d’Engen, à Moneglia en présence de JM Morer, Maire de Trilport, Johanes Moser, Burgmeister d’Engen, Claudio Magro Maire de Moneglia et Ferenc Bago, Maire de Pannonhalma

Quel point commun entre Pannonhalma, petite ville hongroise dont la célèbre abbaye domine majestueusement depuis 996 la plaine magyare, Moneglia station balnéaire italienne de la côte ligure située à l’Est de Gênes, non loin du parc naturel des Cinque Terre et la ville de Trilport ?

Leur jumelage avec Engen … 1998 pour Pannonhalma, 2000 pour Trilport (y compris si un appariement entre nos collèges existent depuis ls année 80), et 2009 pour Moneglia qui fêtait ce week end le 10eme anniversaire de son jumelage. avec Engen et avait invité les Maires de Trilport et de Pannonhalma à y assister.

A l’heure du Brexit, des tensions politiques entre pays pro européens et illibéraux , c’est une autre Europe qui se dessine au travers de ces échanges …
Ouverte, concrète, conviviale, en mode « bottom up », issue directement des territoires et des citoyens et non des élites anonymes de Bruxelles …
L’action initiée par Johanes Moser, burgmeister de Engen et Ulrich Scheller cheville ouvrière de ces partenariats est exemplaire, à plus d’un titre.
Tisser de telles relations entre quatre villes de pays européens différents, n’est pas si banal aujourd’hui, d’autant qu’elles ont pour l’instant résisté à l’usure du temps et contribuent à faire avancer, au concret, dans chacune de nos villes, l’idée européenne.

Depuis plus de 20 ans, des liens d’amitié se sont forgés, entre villes et habitants, nos enfants ont pris le temps de grandir, sinon ensemble, du moins en se découvrant …
Nos villes respectives se sont transformées, les fêtes et échanges multipliées, certains visages amis nous ont quitté …
Nous avons decouvert également et pu apprécie les amis de nos amis, la barrière de la langue, n’est pas le mur de glace insurmontable de Games of Thrones, lorsque l’on dialogue avec le coeur …
Nous nous sommes,comme l’écrivait Saint Exupéry, « apprivoiser » que l’on soit français, hongrois, italiens ou allemands.
Si Trilport n’est toujours pas jumelée avec Pannonhalma, depuis 20 ans, plusieurs échanges et voyages nous ont permis de découvrir une autre face de l’Europe, jusque là « terra incognita » pour nous … La Hongrie, sa géographie, son histoire tumultueuse et douloureuse, sa culture plurielle, entre Balkans et Autriche, comme ses doutes d’aujourd’hui …

Notre génération n’a pas sauvé la planète, loin s’en faut, mais elle a cependant consolidé l’Europe, mais jusqu’ici par le haut.
Il nous faut désormais collectivement réussir l’essentiel, faire de l’Europe un projet commun et partagé par le plus grand nombre des citoyens de nos différents pays…

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Les « Petites Villes » : ni complaisantes, ni opposantes, mais proposantes, independantes et utiles

Cette semaine, comme plus de 440 élus, chiffre record, j’ai participé aux 22 emes Assises des Petites Villes de France    l’association fêtait pour l’occasion son 30 eme anniversaire en présence de Martin Malvy son fondateur.
De nombreuses personnalités et ministres ont tenu à venir à Uzes afin de participer à nos travaux, dont le Premier Ministre Edouard Philippe qui a ouvert les débats et le Président du Sénat Gérard Larcher, en mode très combatif, qui les a lui clôturé.

Depuis sa création l’APVF a démontré son utilité dans le débat public, comme sa spécificité, comme l’a souligné son Président Christophe Bouillon « ne pas être complaisant, ni opposant, mais proposant, indépendant et utile ».
Cette indépendance, la volonté de proposer des solutions de fond aux problèmes de plus en plus complexes que doivent relever nos collectivités, la dimension multi partisane de l’association, n’être le satellite de personne mais simplement le porte voix des Petites Villes ont fait de l’APVF un interlocuteur respecté du gouvernement et des autres associations d’élus.
C’est en travaillant autour de propositions concrètes que notre association a gagné sa crédibilité, que ce soit sur les mobilités, l’accès aux soins, l’inclusion numérique ou la modernisation des conditions d’exercice des mandats locaux. Nous avons désiré effectivement mettre ce sujet sur la table, loin de toute démagogie. A six mois des élections municipales il nous semblait urgent d’agir afin de permettre à toutes et tous d’accéder aux responsabilités d’élu local, quelque soit l’âge ou l’activité professionnelle. Notre société se doit d’accompagner l’engagement citoyen que des françaises et des français mettent au service de la république dans tous les territoires, et pas seulement dans les grandes villes.

Ces assises ont abordé les défis que le pays doit surmonter autour notamment trois tables rondes : une relative aux mobilités à laquelle j’ai participé, l’une dédiée à la jeunesse, avec l’intervention très appréciée de Salomé Berlioux, auteure du livre « les invisibles de la République », et enfin une consacrée au vieillissement de la population et a la désertification médicale, deux enjeux majeurs. Le sociologue Emmanuel Vigneron y a dévoilé une étude élaborée pour les assises sur les disparités territoriales de l’accès aux soins (temps d’accès), de la présence médicale et des écarts de mortalité entre les différentes territoires. Constat alarmant s’il en est qui ne peut que nous interpeller !

Situées en première ligne, nos communes ont un rôle essentiel dans les dynamiques et les solidarités de et entre nos territoires, grace aux politiques publiques de proximité qu’elles impulsent et aux équipements qu’elles proposent, tant dans le monde rural que périurbain, un français sur 3 vit dans une petite ville !. Plébiscitées par nos concitoyens qui s’y installent de plus en plus, elles doivent, dans des conditions et des contraintes croissantes, relever les défis d’une société devenue « complexe » pour paraphraser Edgar Morin afin de permettre à nos habitants de s’épanouir là où ils vivent, malgré les fractures territoriales qui minent le pays et dont l’ampleur a été révélé par la crise des gilets jaunes il y a tout juste quelques mois.
Confrontés a l’abandon des services publics et d’acteurs publics majeurs, nos concitoyens disposent dans nos mairies d’une porte ouverte, trop souvent la seule, et d’élus qui entendent leurs doutes et leur peur de l’avenir. Des élus, à leur côté, qui agissent au quotidien pour résoudre leurs difficultés, non seulement « à portée d’engueulade », mais plus que tout présents, accessibles, disponibles, en mode réel et direct et non virtuel ou délégué.

Le scenario d’une métropolisation débridée « agglomérant » les territoires perdus de la république a démontré toutes ses limites. Aucun ruissellement en provenance des métropoles pour nos communes !
Ce « modèle » de développement ferait de notre pays un immense désert de territoires sans vie, ni dynamiques ou perspectives, un désert asséché, peuplé de concitoyens abandonnés à leur sort et assignés à résidence, un désert ponctué de quelques oasis métropolitaines connectées elles au monde du XXI eme siècle !
L’APVF défend une vision alternative, y compris si paradoxalement les petites villes sont partie prenante de la métropolisation du pays. Le métabolisme urbain est plus complexe qu’il n’y parait et le XXL pas toujours aussi « beautiful » que Bercy le pense. Une métropole dans notre pays est une mosaïque d’écosystèmes de territoires différents qui se doivent de dialoguer respectueusement les uns avec les autres.
Qu’elles soient « villes-centre » ou « péri urbaines » les petites villes sont l’expression d’un aménagement du pays qui se doit d’être équilibré et solidaire afin d’irriguer tous les territoires de la république, d’alimenter et accompagner les différentes dynamiques impulsées par nos communes, elles aussi sources d’innovation, d’expérimentation, de progrès, de solidarités, sociales ou multigénérationnelles, et plus que tout créatrices et porteuses de liens. Nous appelons, en cette période de mutation profonde, à un nouvel équilibre territorial, équitable et respectueux de l’environnement comme de nos habitants, qui dans une république comme la nôtre ne peuvent être des citoyens de second rang. C’est le sens de l’engagement de l’APVF et de la contribution votée à l’issue des assises d’Uzès .

La présence de nombreux ministres, dont Edouard Philippe a été appréciée. Le gouvernement semble avoir compris l’importance d’un dialogue responsable et respectueux avec tous les territoires, y compris ceux de l’arrière pays, cette France périphérique qui a le sentiment d’être abandonnée et « invisible ».
Cependant en matière d’amour, les Maires des Petites Villes n’attendent plus de déclarations, ils ont déjà bien trop donné, mais des propositions concrètes et tangibles, c’est ce qu’a résumé Christophe Bouillon, Président de l’APV à la fin de son discours de clôture, citant Corneille

« A qui sait bien aimer, il n’est rien d’impossible »